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Mischa EBNER

 
 
 
 
 

 

 

 

 


A.K.A.: "Midnight killer"
 
Classification: Murderer
Characteristics: Serial rapist
Number of victims: 1
Date of murder: August 1, 2002
Date of arrest: August 19, 2002
Date of birth: 1975
Victim profile: Natalia Patricia Slupski, 20
Method of murder: Stabbing with knife
Location: Niederwangen, Switzerland
Status: Committed suicide in prison on November 24, 2002
 
 
 
 
 
 
Surnom: "Le Tueur de Minuit"
 
Classification: Tueur
Caractéristiques: Violeur en série
Nombre de victimes: 1
Date de meurtre 1 août 2002
Date de l'arrestation: 19 août 2002
Date de naissance: 1975
Profil de la victime: Natalia Patricia Slupski, 20
Méthode d'assassiner: Poignardée avec un couteau
Localisation: Niederwangen, Suisse
Status: S'est suicidé en prison le 24 Novembre 2002
 
 
 
 
 
 

Dans la nuit du 1er août 2002, à Berne, en l’espace d’une heure, deux jeunes femmes ont été poignardées. La première victime, une étudiante de 23 ans, survit, grièvement blessée. La deuxième, une bachelière de 20 ans, succombe à la suite à ses blessures.

Mischa Ebner, l’assassin, était Suisse. Il exerçait une profession bourgeoise, avait une petite amie et un succès remarqué dans la discipline sportive traditionnelle du Waffenlauf, la course d’armes. Personne dans son entourage n’aurait soupçonné que derrière ce jeune homme sympathique et ouvert se cachait un assassin.  Il commet ces deux meurtres pendant ses vacances.  Peu de temps après, il participe à deux meeting d’athlétisme.  Agé de 27 ans, Ebner passa aux aveux après son arrestation et avoua au cours de l’enquête trente autres délits. Ebner s’est suicidé pendant son incarcération provisoire.

 
 

Un tueur en devenir à Berne ?

17/08/2002

"A Berne, la police n'a toujours pas la certitude que les agressions commises sur deux femmes sont l'acte d'un même individu. Les blessures de même nature, la brutalité de l'agression et la proximité géographique sont pourtant autant d'éléments troublants.

La première jeune femme est une Suissesse âgée de 23 ans. Retrouvée grièvement blessée à Bümpliz, elle n'a pas encore pu être interrogée par les enquêteurs. Sa vie n'est plus en danger. Des témoins avaient entendu mercredi vers 23h30 ses appels au secours. Alertés, des agents de la police avaient retrouvé la victime gisant devant une maison familiale.

L'autre femme, une Suissesse âgée de 20 ans, a été retrouvée morte à Niederwangen. L'autopsie a révélé des blessures mortelles causées par une arme tranchante, analogue à un couteau. Ce meurtre a été commis après la tentative d'homicide à Bümpliz. La distance entre les deux endroits peut être parcourue à pied.

Pour le moment, les polices municipale et cantonale enquêtent de manière séparée, tout en restant en étroit contact. Les enquêteurs se penchent aussi sur des agressions semblables perpétrées dans le canton de Berne et qui n'ont pas été élucidées.

Le ou les auteurs de ces crimes présentent vraisemblablement des traces de griffures au visage ainsi qu'aux mains. La police a aussi diffusé le signalement d'un suspect. A ce stade de l'enquête, aucun indice ne permet d'affirmer que les deux jeunes femmes se connaissaient".

 
 

Le tueur a été arrêté

21/08/2002

"Un Suisse a avoué le meurtre et la tentative de meurtre commis il y a trois semaines sur deux jeunes femmes près de Berne. Il s'agit de Mischa Ebner, un cuisinier de 27 ans de nationalité suisse, spécialiste des courses militaires.

Arrêté mardi à Spiegel (BE), le suspect n'a pas fourni de mobiles à ses actes, mais a déclaré être psychiquement malade. Il prétend être malade psychiquement et rencontrer des problèmes avec les femmes. Il a avoué que les lettres destinées à la police avaient pour objectif de diriger les enquêteurs sur de fausses pistes.

L'auteur présumé de ces deux agressions, qui ont plongé la ville fédérale et sa banlieue dans un climat de peur, a prétendu lors de son audition être malade psychiquement et rencontrer des problèmes avec les femmes, ont annoncé les enquêteurs. Il a aussi affirmé ne pas avoir connu ses deux victimes.

Un long travail de recoupement a permis aux enquêteurs de cerner l'identité du suspect. Celui-ci a été arrêté mardi à son domicile à Spiegel, une localité adossée à la colline du Gurten près de Berne, sur le territoire de Köniz. Célibataire, il a avoué le soir même de son arrestation.

Originaire de Tuttwil (TG), Mischa Ebner a gagné en 1998 et en 2001 la course militaire de Frauenfeld, une des plus renommées du pays.

Après avoir grièvement blessé une Suissesse âgée de 23 ans dans la nuit du 31 juillet au 1er août à Berne-Bumpliz, Mischa Ebner, que la presse a nommé «Le tueur de minuit», a pris la fuite à bicyclette.

Il est parvenu près de la gare de Niederwangen, par hasard. A ce moment, sa deuxième victime est descendue du train.

Il a suivi la jeune femme, une Suissesse de 20 ans, Natalia Patricia Slupski , à bicyclette puis à pied avant de la poignarder mortellement. Outre ces aveux, d'autres éléments confortent les soupçons qui pèsent sur Mischa Ebner, a précisé la police. Quant à l'arme du crime, un couteau selon le meurtrier présumé, elle n'a pas encore été retrouvée.

Il a affirmé n'avoir pas commis d'autres délits. Les enquêteurs poursuivent néanmoins leurs investigations pour savoir s'il existe un lien avec d'autres cas similaires n'ont élucidés".

 
 

Crimes de Berne

Vincent Donzé

26/08/2002

Quatre jours seulement après avoir été poignardée à deux pas de chez elle, le 31 juillet à Bümpliz, Sascha L., la première victime du «tueur de minuit», a été transférée au Centre suisse des paraplégiques de Nottwil (LU), chez le Dr Guido Zäch. C'est là que cette jeune et jolie étudiante de 23 ans reprend des forces.

Après «quelques mois de thérapie intensive», elle en ressortira sur ses deux pieds!Cette sinistre nuit où sa vie a basculé, Sascha avait bien remarqué un cycliste au teint blafard, après être sortie d'un bus. Prudente, elle avait même changé de trottoir en rentrant sous une forte pluie. Mais, jusqu'au moment où elle a été agressée par cet homme portant une veste rose et violette, l'étudiante ne s'imaginait pas à un tel déchaînement de violence.

Dans un témoignage au SonntagsBlick, elle affirme: «J'ai clairement vu son visage. Il n'a pas dit un mot, mais seulement frappé.»

«Le portrait-robot lui a fait peur!»

Son père souligne en une phrase le traumatisme de sa fille et l'efficacité policière: «Lorsqu'elle a vu le portrait-robot réalisé sur la base de son témoignage, le dessin lui a fait peur!»

L'arrestation du cuisinier de 27 ans a soulagé cette passionnée de ballet, qui a eu plus de chance que Natalia Slupski, morte à 20 ans sous les coups de couteau du tueur, deux heures plus tard à Niederwangen.

A Bümpliz, les cris de Sascha ont alerté le voisinage et un vétérinaire lui a prodigué les premiers soins sur les marches menant à sa porte. Elle a reçu pas moins de sept coups de couteau dans le dos!Touchée aux poumons et à la moelle épinière, à la hauteur de la cinquième vertèbre, Sascha ne parvient pas à mouvoir complètement ses jambes, ses bras et ses mains. «Au début, un oedème l'empêchait de bouger. Mais elle progresse chaque jour et elle s'en sortira sans séquelles», soutient le père, qui a loué un studio à Nottwil avec son ex-femme.

Le directeur de la clinique, Guido Zäch, constate que sa patiente se porte bien physiquement et psychiquement: «Sa confiance rayonne.»

«La haine...»

Sascha entend reprendre ses études universitaires en histoire et en français. «Je suis entre de bonnes mains», a-t-elle fait savoir. «La guérison de Sascha est le point le plus important, avec notre intimité familiale. Nous sommes épuisés après avoir craint pour la vie de notre fille. C'était un stress incroyable», témoigne son père.

Ce dernier ne tarit pas d'éloges pour la psychologie des policiers, qui sont devenus des amis: «Ils ont même effectué une collecte pour offrir un bouquet à Sascha.»

Sascha ne connaissait ni Natalia Slupski ni Mischa Ebner. Son sentiment envers son bourreau? «Ce que je ressens envers lui s'exprime mal avec des mots. Ce sont des sentiments horribles: de la haine... Je ne trouve pas d'autres mots.» Mais l'étudiante de 23 ans se veut résolument optimiste et cultive au fond de son coeur le sentiment d'avoir reçu une seconde vie. Un contact a été établi avec la mère de Natalia Slupski: «Sascha pense à elle et nous tous également», conclut le père.

Lettre de Mischa Ebner: «Je ne comprends pas mon geste»

Emprisonné depuis mardi soir, Mischa Ebner a écrit une lettre à sa mère adoptive. Principal aveu: «Je ne comprends pas moi-même mon geste.» Ce triathlonien s'avoue désespéré et les autorités le protègent contre un éventuel suicide.

Le cuisiner de 27 ans, qui se réfugie derrière ses «problèmes avec les femmes», avait évoqué un accès de fièvre psychique dès la première audition.

Olivier Cochet, porte-parole de la police bernoise, confirme que l'enquête sur les agressions de Niederwangen et de Bümpliz a été élargie aux agressions similaires survenues hors du canton de Berne. La police examine par exemple si Mischa Ebner est le joggeur qui a agressé une femme de 23 ans, à Schinznach Bad (AG). C'est dans cette commune que réside sa petite amie.

La police argovienne confirme avoir mis ce dossier à disposition. Retiré à sa famille totalement décousue et conflictuelle par les autorités de tutelle de Gossau (SG), Mischa a été adopté à l'âge de 4 ans, avec son frère de 6 ans. Ce garçon ne marchait pas encore correctement et savait à peine parler. «Les deux garçons n'avaient jamais vu de neige», a rapporté sa mère adoptive au SonntagsBlick. Ils ont subi de «grands dégâts» durant leurs premières années de vie, et cette terrible enfance a laissé des séquelles psychiques et émotionnelles.

Le «tueur de minuit» passe aux yeux de sa mère adoptive pour un être très sensible et profondément atteint par le suicide de son grand frère, qui s'est pendu dans sa chambre il y a quatre ans: «C'est ce décès qui l'a fait complètement perdre pied.» Mais son mal-être ne semblait pas perceptible: «Il avait toujours l'air content, dans son travail également. Je pensais qu'il avait sa vie en main», rapporte sa mère adoptive.

«Ma fille dansera de nouveau»

Sascha est une véritable passionnée de ballet, qu'elle pratiquait avec assiduité. Avant de se lancer dans des études universitaires d'histoire et de français, elle a sérieusement étudié la danse à Berne et à Rotterdam.«Depuis l'âge de 5 ans, ma fille danse presque tous les jours», a confié sa maman. Après le gymnase, elle s'est presque entièrement vouée au ballet, envisageant même une carrière professionnelle. Sa formation suisse a duré un an, avant son inscription dans une école hollandaise. Sur son lit du centre pour paraplégiques de Nottwil, Sascha a un voeu secret, un rêve: pouvoir danser de nouveau.

  


 


Mischa Ebner, l’assassin, était Suisse. Il exerçait une profession bourgeoise, avait une petite amie et un succès remarqué dans la discipline sportive traditionnelle du Waffenlauf, la course d’armes.

 

 

 
 
 
 
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